Dermatochalasis

Le dermatochalasis se manifeste par un relâchement progressif de la peau et des tissus des paupières, souvent aggravé par un déplacement vers l’avant de la graisse orbitaire, donnant un aspect tombant à la paupière supérieure. 

Ce phénomène, courant à partir de 40 ans, n’est pas uniquement d’ordre esthétique : il peut limiter le champ visuel, affectant ainsi la qualité de vie.

Bien que plus fréquent chez les personnes âgées, il peut aussi toucher les plus jeunes, notamment en cas de prédisposition héréditaire. Le vieillissement naturel de la peau, associé à une perte d’élasticité et de tonicité, en est la cause principale. 

Toutefois, certains facteurs comme le tabagisme ou l’exposition solaire excessive peuvent accélérer ce processus.

Les manifestations habituelles sont :

• Une chute de la paupière supérieure,
• Une sensation de lourdeur oculaire,
• Un rétrécissement du champ visuel,
• Des douleurs liées à la surutilisation du muscle frontal,
• Une compensation posturale (sourcils relevés).

L’examen comprend :

• L’analyse de la position des sourcils,
• L’évaluation de la fonction du releveur,
• Des tests visuels et un champ visuel Humphrey,
• Un examen approfondi à la lampe à fente,
• Des photos médicales pour comparer avant/après.

Traitements non chirurgicaux

Des solutions comme les injections de toxine botulique peuvent être envisagées pour remonter légèrement la zone des sourcils.

Chirurgie du dermatochalasis : la blépharoplastie

La blépharoplastie est une chirurgie ciblée des paupières tombantes. Réalisée sous anesthésie locale, elle vise à retirer la peau en excès et, si nécessaire, la graisse orbitaire. L’incision, bien dissimulée, permet une cicatrisation quasi invisible.

La blépharoplastie est une solution chirurgicale efficace pour corriger les effets du dermatochalasis, avec des résultats esthétiques et fonctionnels généralement très satisfaisants. Cette intervention permet non seulement de rajeunir le regard, mais aussi d’améliorer la vision lorsque le relâchement cutané gêne le champ visuel. 

La récupération postopératoire se fait en 7 à 10 jours.

Comme toute chirurgie, des complications restent possibles, bien qu’elles soient rares. Parmi les effets indésirables potentiels, on peut citer : des cicatrices visibles, un hématome ou une infection, et dans certains cas, une récidive du relâchement cutané.

Si vous envisagez une prise en charge, l’équipe du Pôle ophtalmologique Aubergenville se tient à votre disposition pour évaluer vos besoins et proposer le traitement le plus adapté.