Chirurgie du ptosis

La chirurgie du ptosis entre en ligne de compte dans plusieurs situations : quand la paupière affaissée provoque une baisse d’acuité visuelle, surtout en faible lumière, ou limite le champ visuel supérieur ; ou encore lorsque la gêne est esthétique.

Les ptosis acquis apparaissent souvent avec l’âge ou après un traumatisme, et l’intervention est envisagée quand la gêne, visuelle ou esthétique, devient trop importante.

Chez les enfants, un ptosis congénital détecté dès la naissance doit être traité rapidement pour éviter l’amblyopie, qui peut conduire à une perte de vision permanente d’un œil.

Avant toute intervention, il est crucial d’évaluer précisément l’origine et la gravité du ptosis. Cela passe par un examen ophtalmologique complet incluant des mesures comme la distance entre la pupille et le bord palpébral, la hauteur de la paupière, ou encore l’évaluation de la présence éventuelle d’un blépharospasme.

La fonction du muscle releveur est également analysée, car elle conditionne le choix de la technique chirurgicale à adopter. 

Si l’origine du ptosis reste incertaine, des examens complémentaires ou un bilan neurologique peuvent être préconisés afin d’écarter toute cause sous-jacente.

Trois approches sont possibles :

• La plicature du muscle releveur, pour renforcer sa traction ;
• La suspension frontale, reliant la paupière au muscle frontal ;
• La technique conjonctivale, réservée aux formes modérées.

Cette intervention se fait en ambulatoire, sous anesthésie locale, avec un confort post-opératoire optimisé. Les ptosis bilatéraux sont opérés de façon séquentielle.

Un léger œdème et des ecchymoses peuvent apparaître, sans gravité. Un traitement local par collyres et pommades est instauré pendant plusieurs semaines. 

Les résultats sont visibles dès le premier mois, mais la forme finale s’évalue après environ 6 mois.

La chirurgie du ptosis offre une solution efficace pour corriger à la fois les désagréments esthétiques et les troubles visuels liés à l’affaissement de la paupière. Elle permet aux patients de retrouver un regard plus ouvert, une vision améliorée et un visage reposé.

Comme toute intervention, elle n’est pas dénuée de risques. Les complications possibles incluent une correction insuffisante ou excessive, une difficulté à fermer complètement les paupières (lagophtalmie), des infections ou des cicatrisations anormales. Dans certains cas, une réintervention peut être nécessaire.

Au Pôle ophtalmologique Aubergenville, les chirurgiens ophtalmologistes, formés aux techniques les plus avancées, assurent une prise en charge personnalisée et adaptée à chaque patient, pour garantir sécurité, précision et résultats durables.